jeudi 14 novembre 2013

Seconde partie.

A cette époque, de mes 13 ans jusqu'au mois de juin de mes 16 ans, j'avais ce sentiment de solitude totale, et bien sûr cela ne me convenait absolument pas. Ne pas croire que je me plaisais dans mon rôle de "victime" de harcèlement scolaire ou alors que je ne faisais rien pour m'en sortir, au contraire je faisais tout. 


Je parlais quand j'avais un problème particulier, sauf quand j'étais censé savoir me défendre et que parler me mettait dans une situation plutôt gênante. J'en parlais à mes parents, mais comme je l'ai dit, je n'avais eu droit qu'à un "c'est de ta faute". 

Et je ne savais même pas que ce que je subissais au quotidien pouvait porter un nom(harcèlement scolaire). Une petite anecdote pour continuer cet article, lors d'une photo de classe, je me souviens avoir essayé de montrer mon mal-être par un regard suppliant. Je pensais : "quelqu'un, qui que tu sois, aides-moi à m'en sortir". 


Mais personne ne vint. Alors j'espérais que le lycée se passerait mieux, et ce fut, dans une certaine mesure, le cas. Je n'étais plus aussi seul, pour commencer. Ensuite, j'avais droit à de nouvelles brimades, ce n'était plus des insultes ou des coups, mais des moqueries, légères lancées de temps en temps, seulement celles-ci étaient quotidiennes et ça devenait lourd. Et puis il y avait les boulettes de papier ou la dégradation d'un de mes biens. 

L'ambiance que j'observais lors de ma seconde s'avérait plutôt positive alors je n'adressais aucune importance à ce problème qui continuait. C'est en première et en terminale, quand la solitude est revenue, (surtout en 1ère en fait), que ça me pesait. On supporte bien mieux le harcèlement quand on ne se sent pas seul, enfin c'est l'impression personnelle que j'ai, après tout dépend de chacun. 

Un petit message à ceux qui n'arrivent pas à s'en sortir, parce qu'il peut arriver qu'aucune solution ne soit la bonne, il arrive que ce sujet ne soit pas considéré par les enseignants, la direction, ou les parents, et qu'aucune solution ne vous semble viable. Dès que l'on vous lance une méchanceté gratuite à la figure, pensez dix fois ou plus exactement le contraire. Je n'ai pas la prétention de garantir un résultat positif, mais si ça peut réduire ou annuler la conséquence "perte de confiance en soi", alors c'est tout bénef !

Pour les coups, répondez, ne vous laissez jamais faire. Jamais. La violence représente l'un des tous derniers recours et je ne vous recommande pas de frapper le premier, au contraire, si vous pouvez vous passer de la violence, c'est bien mieux. Mais ne vous laissez pas faire.

Enfin, pour le cyber-harcèlement, essayez de modifier votre pseudonyme FB, de bloquer les personnes qui vous stigmatisent, changez un maximum de vos informations vous permettant de vous contacter.

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