mardi 12 novembre 2013

Blâmer, c'est enfoncer.

Cet article s'adresse à tous ceux qui pensent que blâmer une victime représente une solution efficace pour la sortir de son impasse. 


Il arrive assez souvent qu'une personne victime de tel ou tel préjudice vienne se plaindre auprès des parents,  des enseignants, de la hiérarchie, ou encore auprès des autorités compétentes. Ce texte traite surtout en particulier du sujet du harcèlement scolaire, mais le phénomène de blâmer la victime s'étend à tous les systèmes agressions-plaintes. 

Culpabiliser la victime, c'est l'enfoncer dans son malheur et dans son mal-être. Un soutien solide et persistant se révèle souvent assez efficace pour que la personne qui a subi ce traumatisme puisse s'en sortir. Plutôt que de la blâmer, il vaut mieux la tenter de la sortir de son problème. Mais par la suite, il est important de mener un suivi régulier afin que cela ne recommence pas.  

Avant de condamner verbalement l'individu qui rencontre un souci dans sa vie, veillez à connaître tous les paramètres de son histoire, tout en gardant à l'esprit, que ce n'est pas parce qu'il présente telle ou telle caractéristique particulière(timidité, manque de confiance en soi, etc) qu'il est forcément fautif. On est comme on est, et c'est à chacun de respecter autrui. 

Pour conclure, blâmer une personne c'est l'enfoncer, il vaut mieux tenter de l'aider par tous les moyens possibles et existants. Penser que l'on mérite de se faire agresser pour quelque chose qui nous caractérise et qui fait partie intégrante de nous, ce n'est pas une pensée très réjouissante, et c'est, comme si vous prolongiez en parallèle sa peine,  donc il ne faut pas encourager la culpabilisation de la personne victime d'agressions. 

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